Pie VII et Napoléon (Fontainebleau, 1813) - Clichés référence peintures et dessins n° 17903

Titre

Pie VII et Napoléon (Fontainebleau, 1813)

Titre

Clichés référence peintures et dessins n° 17903

Auteur

Frappa Joseph dit José

  • NomFrappa
  • PrénomJoseph dit José
  • Date de naissance1854/04/18
  • Lieu de naissanceSaint-Étienne
  • Date de décès1904/02/16
  • Lieu de décèsParis
  • Ecole / mouvementÉcole française
  • Peintre de genre, élève de Comte, de Pils et de Jean-Baptiste Danguin.

créateur

d'après

peintre

Date de création

1894 : Salon de

Auteur

[Atelier Goupil]

  • Nom[Atelier Goupil]

créateur

photographe

Date de création

1894

Matière et technique

noir et blanc

papier

papier albuminé

Photographie, épreuve sur papier albuminé

Mesures

Hauteur de l'image en cm : 15,5

Largeur de l'image en cm : 12,6

Hauteur de la feuille en cm : 18,3

Largeur de la feuille en cm : 14,1

Inscriptions / marques

Inscription sur le négatif

Sous l'image

Encre blanche

30 Mai 94. 17903 Salon B.V. / Ch de M

Numéro d'inventaire

Au verso

Description

"Napoléon à l’apogée de son pouvoir voulut détenir en France le pape Pie VII alors prisonnier à Savone. Pie VII fut transféré à Fontainebleau en juin 1812. Le geôlier avait été soigneusement désigné: Lagorsse, un ancien religieux défroqué parvenu au grade de colonel de la gendarmerie, fut paré du titre d’adjudant du Palais impérial, relevant de la Maison de l’Empereur. Pour sauver les apparences, on traitait le pape en hôte. Cette prison dorée laissa Pie VII, à l’origine moine bénédictin, insensible. Il se refusa à paraître cautionner la fable de
l’hospitalité en acceptant un apparat hypocrite. Il se confina volontairement dans ses appartements, et trouva longtemps la force de résister dans la prière et la lecture. Cette réclusion volontaire porta un temps ses fruits.
Napoléon espérait briser à la longue ou circonvenir cet homme âgé, entouré à dessein de prélats insignifiants ou acquis à la cause de l’Empereur, et privé de ses hommes de confiance exilés. Fatigué, sans conseil fiable, Pie VII vit surgir en janvier 1813 un Napoléon cajoleur, qui manœuvra son prisonnier affaibli. Le maître des lieux - et encore d’une grande partie de l’Europe - arracha par surprise au souverain pontife sa signature au bas de préliminaires. Cet accord provisoire fut fallacieusement présenté à l’opinion comme un "concordat de Fontainebleau" et publié par le Moniteur officiel comme une "loi de l’Empire". Ce concordat fut bien éphémère car Pie VII, conscient de s’être laissé abuser et se ressaisissant à l’arrivée de ses vrais conseillers, rétracta sa signature en mars 1813." (Extrait du dossier expo. "Pie VII face à Napoléon", château de Fontainebleau, 2015).
L'artiste représente l'une des confrontations entre le pape et l'Empereur. Pie VII est assis tandis que Napoléon, à gauche, de dos, est près d'une table couverte de papiers. Des feuillets froissés trainent au sol : l'empereur a l'air exaspéré.

Numéro d'inventaire

91.II.8.1613 (1)