Les Dernières victimes de la Terreur - Musée Goupil & Cie n° 1090

Titre

Les Dernières victimes de la Terreur

Titre

Musée Goupil & Cie n° 1090

Auteur

Müller Charles-Louis-Lucien

  • NomMüller
  • PrénomCharles-Louis-Lucien
  • Date de naissance1815/12/22
  • Lieu de naissanceParis
  • Date de décès1892/01/10
  • Lieu de décèsParis
  • Ecole / mouvementÉcole française
  • Peintre d'histoire, de genre, portraitiste et décorateur, élève d'Antoine-Jean Gros et de Léon Cogniet.

créateur

; d'après

; peintre

Auteur

Goupil & Cie

  • NomGoupil & Cie

créateur

; photographe

Auteur

Goupil & Cie

  • NomGoupil & Cie

exécutant

; éditeur

Date de création

1871

Lieu de création

Paris

; Londres

; Berlin

; La Haye

; New York

Matière et technique

papier

; papier de Chine appliqué

; photoglyptie

; noir et blanc

; Photographie, épreuve photoglyptique sur chine appliqué

Mesures

Hauteur de l'image en cm : 6,5

; Largeur de l'image en cm : 12,4

; Hauteur du montage en cm : 31,1

; Largeur du montage en cm : 43,4

Inscriptions / marques

Inscription imprimée

; Sous l'image

; Peint par Ch. L. Muller. Photographié par Goupil & Cie / LES DERNIÈRES VICTIMES DE LA TERREUR / Musée Goupil & Cie / 1090 / Publié par GOUPIL & CIE Editeurs / Paris, London, Berlin, La Haye, New-York

Timbre sec

; Dans l'image, en bas à gauche

; GOUPIL & CIE

Numéro d'inventaire

; Au verso

Description

A l’été 1794, la « Grande Terreur », mise en place par les lois de prairial an II (mai 1794)[1], sévit impitoyablement. Cette terrible répression ne prit fin qu’avec la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Les listes des dernières victimes de la Terreur avaient été publiées dans les numéros du Moniteur des 7 et 9 thermidor an II. Tel fut le point de départ du tableau de Müller, ancien élève de Gros. L’artiste ne chercha pas à reproduire tous les guillotinés, bien qu’il ait publié ces listes dans les livrets des expositions où son tableau fut présenté au public. A ces listes, Müller ajouta le récit de l’appel nominal des victimes que Thiers rapporta dans son Histoire de la Révolution française (1823-1827). Il convient d’évoquer en outre l’influence certaine de Louise Desnos, artiste qui avait exposé un tableau sur ce sujet au Salon de 1846, dont Müller parvint à magnifier l’intimité. Enfin, le récit de Vigny sur la mort d’André Chénier, paru dans Stello (1832), fut déterminant pour l’artiste. L’huissier, « le grand pâle », ainsi que les commissaires de la République et les geôliers décrits par l’écrivain sont parfaitement visibles dans la toile de Müller. Comme Vigny, c’est à Chénier que le peintre donne le premier rôle en le plaçant au centre du tableau. On reconnaît à droite « la jeune captive » célébrée par Chénier, Aimée de Coigny, implorant à genoux l’abbé de Saint-Simon. Les prisonniers que Müller a retenus sont d’ailleurs en grande majorité des aristocrates (le marquis de Montalembert, la comtesse de Narbonne-Pelet, la princesse de Monaco, etc.), alors que les listes du Moniteur donnent surtout des noms d’artisans et de sans-culottes.

Lien collection Goupil

97.II.2.25 (1) Les Dernières victimes de la Terreur

Numéro d'inventaire

97.II.3.42 (1)