Le Drapeau - Estampe miniature n° 300

Titre

Le Drapeau

Titre

Estampe miniature n° 300

Auteur

Moreau de Tours Georges

  • NomMoreau de Tours
  • PrénomGeorges
  • Date de naissance1848
  • Lieu de naissanceIvry-sur-Seine
  • Date de décès1901/01/12
  • Lieu de décèsBois-le-Roi
  • Ecole / mouvementÉcole française
  • Peintre de portraits, de scènes de la vie militaire et illustrateur, élève de Marguerie et de Cabanel.

créateur

d'après

Date de création

1888 : Salon de

Auteur

Boussod, Valadon & Cie

  • NomBoussod, Valadon & Cie

créateur

photograveur

Auteur

Boussod, Valadon & Cie

  • NomBoussod, Valadon & Cie

exécutant

éditeur

Date de création

1889

Lieu de création

Paris

Matière et technique

photogravure

papier

Impression en brun

Photogravure, impression en brun

Mesures

Hauteur de l'image en cm : 12

Largeur de l'image en cm : 9.8

Hauteur de la cuvette en cm : 15.7

Largeur de la cuvette en cm : 13.1

Hauteur de la feuille en cm : 24.7

Largeur de la feuille en cm : 17

Inscriptions / marques

Inscription imprimée

Au dessus de l'image

Estampe Miniature N° 300

Inscription imprimée

Sous l'image

Le Drapeau / Boussod - Valadon & Cie Edit. Peint par Moreau de Tours

Numéro d'inventaire

Au verso

Description

Épisode de la guerre de Crimée, l'assaut de Malakoff le 8 septembre 1855 . Sur un champ de bataille, des soldats et des officiers, après l'affrontement et l'explosion d'une poudrière, viennent se rendre compte du combat et ramassent les blessés et les morts. Le soldat chargé de la garde du drapeau a été tué : il git, sur le dos, serrant encore contre lui le drapeau. Deux officiers se découvrent ; un soldat est agenouillé près du corps. A l'arrière-plan, des soldats s'affairent, transportant des débris.
Le livret du Salon de 1888 explicite cet épisode : "Le drapeau du 91e de ligne avait été planté sur le parapet au-dessus d'une poudrière. Tout à coup retentit une terrible explosion, saluée par les hurrahs des Russes. La poudrière venait de sauter... / "Le lendemain, dès qu'il fit jour, le lieutenant-colonel Becquet de Sonnay réunit ce qui restait des soldats valides pour déterrer l'aigle. Les hommes, brisés de fatigue, retrouvèrent de l'ardeur et commencèrent cette tâche pénible. / "Après un travail de trois heures, le drapeau reparut enfin, entouré des cadavres mutilés de ses défenseurs. / "Le porte-drapeau, Ganichon, tenait encore, serré dans ses mains raidies par les convulsions d'une horrible mort, ce symbole de gloire, dont la garde lui avait été confiée. L'aigle était détachée, la hampe brisée, les franges déchirées et sanglantes..." / (Historique du 91e de ligne)

Objet hors collection Goupil

Moreau de Tours. Le Drapeau : Original

Numéro d'inventaire

91.I.2.476 (1)